La facture déjà salée dans l’affaire du Dieselgate s’alourdit. Audi vient d’écoper d’une amende de 800 millions d’euros. Sanction de la justice allemande qui reproche « un manquement au devoir de surveillance ».
Une affaire qui a déjà coûté 27 milliards d’euros
Nouveau coup dur pour Volkswagen. Sa filiale Audi vient d’écoper d’une amende de 800 millions d’euros dans l’affaire du dieselgate. Une sanction infligée par la justice allemande que ne compte pas contester le constructeur automobile. Les magistrats allemands reprochent à Audi un « manquement au devoir de surveillance » en rapport avec l’homologation des voitures diesel. Audi qui reconnaît sa culpabilité a d’ores et déjà annoncé que cette amende aurait impact négatif sur son résultat financier de l’année 2018. Le dieselgate n’en finit pas de faire trembler le monde automobile. Selon les derniers chiffres, l’affaire a déjà coûté au groupe Volkswagen plus de 27 milliards d’euros. Un chiffre hallucinant qui comprend le rappel des voitures, les procédures judiciaires ainsi que les amendes délivrées par la justice. Le groupe Volksvagen qui n’en a pas encore fini avec cette affaire.
Des émissions pouvant dépasser 40 fois les normes autorisées
La justice allemande a ouvert plusieurs enquêtes dans l’affaire du Dieselgate pour fraude, publicité mensongère et manipulation de cours de Bourse. Pour rappel, en 2015, l’agence américaine de l’environnement accuse Volkswagen d’avoir équipé 11 millions de voitures d’un logiciel capable de fausser les résultats des tests antipollution. Des émissions qui pouvaient dépasser jusqu’à 40 fois les normes autorisées. Le scandale éclabousse alors le groupe Volkswagen qui doit rappeler des milliers de voitures et répondre de ses actes face à la justice de nombreux pays comme l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne ou encore la France.
Les ennuis judiciaires pour le groupe Volkswagen sont loin d’être terminés. Volkswagen, Audi, BMW, Daimler et Porche se trouvent dans le viseur de l’UE dans le cadre d’une affaire d’entente sur les technologies antipollution. La Commission européenne soupçonne ces géants de l’automobile de s’être protégé de la concurrence. Un constructeur ne devait pas présenter d’avancée technologique majeure par rapport aux autres. Affaire à suivre …