C’est un fléau pris très au sérieux par la mairie de Paris. Les punaises de lit envahissent l’Ile-de-France. N’importe qui peut en ramener à la maison. Focus sur ces bêtes qui nous font vivre l’enfer sur terre.
Un fléau en Ile-de-France
Elles mesurent entre 4 et 7 mm, visibles à l’œil nu, généralement brunes, piquent et vous font vivre l’enfer sur terre…Une idée ? Il s’agit des punaises de lit ou puces de lit. Des petites bêtes de la taille d’un pépin de pomme qui envahissent la région Ile-de-France. Pour preuve, les spécialistes de la désinsectisation sont débordés. Un véritable fléau qui n’est pas prêt de se stopper. En 2016, 180 000 sites ont été traités selon la Chambre syndicale des industries de désinfection. Il faut savoir que la punaise de lit est une grande voyageuse. Vous pouvez la trouver dans les hôtels, dans des chambres d’hôtes, dans les Airbnb, dans les trains … N’importe qui peut en ramener à la maison. Les punaises de lit se nourrissent essentiellement de sang humain et aiment se loger dans votre lit, canapé ou encore vos recoins de meubles.
Une intervention facturée de 200 à 250 euros
Trois indices peuvent indiquer la présence de punaises de lit dans votre logement. Vous découvrez des petites tâches noires sur les draps, le matelas ou encore les murs de votre appartement. Il y a des traînées de sang sur les draps et enfin vous avez des piqûres sur votre peau. Elles sont indolores mais laissent des boutons rouges. Des piqûres qui se trouvent généralement sur les bras, les jambes et le dos. En une seule nuit, une punaise de lit peut piquer plus de 90 fois. Comme l’explique le site de l’Assurance maladie, il est très difficile de régler le problème soi-même en cas de contamination importante. Les insecticides se révèlent inefficaces. Seule solution : contacter un spécialiste de la lutte antiparasitaire ou les services d’hygiène de la mairie. Une opération qui peut être très longue et coûteuse. En moyenne, une intervention est facturée de 200 à 250 euros.
Un problème pris très au sérieux par la ville de Paris qui a lancé en février dernier une campagne d’information. Les bailleurs sociaux ont d’ailleurs voté un budget de trois millions d’euros pour lutter contre ce fléau qui touche 1 à 2% de ces logements.