Les européens ont gagné un an d’espérance de vie selon un dernier rapport de l’OMS. Des efforts restent à fournir en matière d’obésité, de tabagisme et d’alcoolisme.
1 personne sur trois de plus de 15 ans fume en Europe
Les Européens vivent plus longtemps ! C’est la bonne nouvelle du jour annoncée par l’organisation mondiale de la santé. L’espérance de vie en Europe a augmenté de plus d’un an par rapport à il y a 5 ans. En France, l’espérance de vie est de 86.3 ans pour les femmes contre 79.8 pour les hommes. Plus généralement, de grandes disparités existent entre les pays européens. Les Islandais vivent en moyenne 16 ans de plus que les Kazakhstanais. Mais attention, même si l’espérance de vie en Europe est en légère hausse, l’OMS pointe du doigt les déviances des habitants en matière d’obésité, de tabagisme et d’alcool. Le rapport indique que plus de la moitié de la population est en surpoids augmentant par la même occasion les risques de cancers, diabètes ou encore maladies cardiaques. Concernant le tabac, une personne sur trois de plus de 15 ans fume. Pour l’alcool, la consommation varie de 1 à 15 litres par habitant chaque année selon les pays même si l’organisme note une légère amélioration.
Recul de la mortalité infantile et amélioration de la couverture vaccinale
Le rapport sur la santé en Europe publié tous les trois ans évalue les progrès accomplis par rapport aux objectifs fixés de « Santé 2020 », la nouvelle politique européenne sur la santé. Rappelons qu’il s’agit d’améliorer la santé pour tous, lutter contre les inégalités sur le plan sanitaire mais aussi améliorer le leadership et la gouvernance participative pour la santé. D’importantes avancées ont été réalisées depuis l’adoption de « Santé 2020 » il y a maintenant 6 ans. La plupart des pays européens se sont réellement engagées à améliorer la santé de leurs populations. Des efforts qui ont notamment permis le recul de la mortalité infantile et l’amélioration de la couverture vaccinale. Seul bémol, si dans certains pays comme la France, 11 vaccins sont obligatoires depuis le 1er janvier 2018, l’OMS souligne que la couverture vaccinale reste insuffisante dans certains pays comme en Ukraine et le Monténégro.