Depuis le 1er septembre, les étudiants n’ont plus à s’inscrire à l’assurance maladie obligatoire et sont automatiquement rattachés au régime général. La fin du régime spécifique de la Sécurité sociale pour les étudiants avait été actée en novembre dernier par la ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
Les nouveaux étudiants restent inscrits sur le régime de leurs parents
Fin de la Sécu étudiante : comment ça marche pour les étudiants ? En novembre dernier, Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, actait la fin du régime spécifique de la Sécurité sociale pour les étudiants. Depuis le 1er septembre, les étudiants n’ont plus à s’inscrire auprès de l’assurance maladie obligatoire. Ces derniers sont automatiquement rattachés au régime général de la Sécurité social. Un régime de protection social qui est, le plus souvent, celui de leurs parents. Ils n’ont donc aucune démarche à effectuer et ne doivent plus payer la cotisation de 217 €.
Quelques « bons gestes » recommandés par l’Assurance maladie
Cette année 2018-2019 ne marque cependant pas totalement la fin de ce régime spécial. Une fin programmée pour le 1er septembre 2019 par la loi sur l’orientation et la réussite des étudiants (ORE). « L’année universitaire 2018-2019 sera une période transitoire », précise la Cnam (Caisse nationale d’assurance maladie) dans un communiqué. Les étudiants, qui étaient déjà inscrits dans un établissement de l’enseignement supérieur l’an passé, resteront en effet affiliés à la Sécurité sociale étudiante jusqu’à la rentrée 2019 – 2020. Une prolongation automatique, sans que la moindre démarche. Il faudra attendre le 1er septembre 2019 pour que ces étudiants soient basculés automatiquement au régime général. Un point a cependant été modifiée. Comme pour les nouveaux étudiants, les anciens n’auront aucune cotisation à régler pour cette rentrée 2018.
Si les étudiants n’ont aucune démarche obligatoire à faire lors de la rentrée, l’Assurance maladie leur conseille quelques « bons gestes » :
- Envoyer un RIB à sa caisse primaire d’Assurance maladie ;
- Créer un compte ameli ;
- Mettre à jour ses informations personnelles ;
- Désigner un médecin généraliste comme médecin traitant.