Observatoire du bruit en Ile-de-France, Bruitparif déploie progressivement son réseau de capteurs. Cela doit permettre à l’association à but non lucratif de « quantifier de façon objective » la manière dont les deux-roues motorisés contribuent au « bruit de fond urbain ». Coup de projecteur.
Un réseau de radars sonores
Parce qu’il n’y a pas que l’assurance deux-roues dans la vie, intéressons-nous aujourd’hui à cette nouvelle initiative de Bruitparif qui a décidé de mettre en place un réseau de radars sonores.
Si l’on en croit les informations dévoilées par Le Journal de l’environnement qui s’intéresse à l’actualité des secteurs de l’eau, de l’air, des déchets, de l’énergie, des sites et sols, de la santé-sécurité et de la sécurité alimentaire, les capteurs Médusa mis en place par Airparif afin de mesurer et « voir » la pollution sonore à Paris pourraient prochainement être en mesure de prendre une photo d’un véhicule motorisé trop bruyant à la manière d’un radar.
Des dispositifs photographiques
En 2018, l’observatoire du bruit en Ile-de-France envisage de tester dans un premier temps ce dispositif sur « un ou deux sites » afin de vérifier que le « pic de bruit relevé » correspond bien à la « trajectoire de déplacement des deux-roues ».
Ensuite, l’année prochaine, cet organisme chargé de caractériser l’environnement sonore testera ces capteurs sur une dizaine de sites – jusqu’à 15 sites sont évoqués – et, à terme, ces dispositifs devraient être en mesure d’embarquer des appareils photographiques semblables à ceux utilisés pour estimer la vitesse des véhicules.