Un sondage Odoxa publié aujourd’hui s’intéresse à la manière dont les Français perçoivent l’e-santé qui, selon l’OMS, correspond aux « services du numérique » servant le « bien-être de la personne ». Ainsi, s’ils y sont majoritairement favorables, ils possèdent quelques lacunes sur le sujet. Coup de projecteur.
Les 18-24 ans plébiscitent l’e-santé
Selon le sondage Odoxa consacré à l’e-santé, 63 % des Français voient son développement de manière positive. Pour mémoire, ce terme englobe différentes réalités comme les objets de santé connectés, le « big data » ou encore la télémédecine.
A y regarder de plus près, les hommes apparaissent plus enthousiastes que les femmes. En effet, 68 % de ces messieurs y sont favorables contre 58 % de ces dames. Et, ce bon accueil est encore plus visible chez les jeunes entre 18 et 24 ans (ndlr : 72 % d’opinions favorables) ainsi qu’auprès des catégories socio-professionnelles supérieures (70 %).
A noter aussi que l’e-santé suscite quelques craintes de dérives pour 36 % des sondés. Une peur partagée par 55 % des personnes âgées de 65 ans et plus.
Les objets de santé connectés peu testés
Qu’ils aient ou non une opinion favorable de l’e-santé, les sondés apparaissent souvent peu informés sur les innovations et évolutions propres à ce secteur. Plus précisément, si 75 % d’entre eux ont entendu parler de la télémédecine et 74 % des objets connectés, 72 % ne savent pas ce que représente le « big data » pour la santé et 62 % avouent ne pas connaître la chirurgie augmentée.
Si l’on s’intéresse spécifiquement aux objets connectés comme les applications santé pour smartphone par exemple, 63 % des personnes sollicitées confient n’en avoir jamais testé, 27 % n’y ont recours que de temps en temps et enfin 10 % disent en utiliser très souvent.
Enfin, 65 % des Français appellent de leurs vœux une implication du secteur public afin de développer l’e-santé de manière efficace afin d’éviter qu’elle ne soit l’apanage exclusif du secteur privé.