A travers un rapport publié ce mercredi 6 décembre, l’Unicef évoque la dangerosité des particules fines pour le cerveau des bébés. Outre le fait de favoriser le développement de maladie, la pollution aurait un impact sur la mémoire des nourrissons.
La pollution atmosphérique endommage le cerveau
Un danger majeur pour les plus jeunes. L’Unicef alerte sur la dangerosité de la pollution atmosphérique pour le développement des bébés. C’est dans un rapport nommé « Danger In The Air » que l’organisation explique que les particules fines « impactent l’apprentissage des enfants, leurs mémoires, leurs capacités linguistiques et motrices ». L’auteur de ce rapport, Nicholas Rees détaille que des fonctions cérébrales « comme la mémoire et le QI verbal et non-verbal » risquent d’être fortement endommagées.
Le risque de maladie d’Alzheimer accentué
Si le lien entre la pollution et le développement de maladies telles que l’asthme ou encore les bronchites était connu de tous, l’impact des particules fines sur le cerveau était quant à lui peu évoqué. Ces dernières endommagent pourtant la membrane qui protège le cerveau des substances nocives. Une fois cette membrane, appelée également barrière hémato-encéphalique, détériorée, des risques de maladies comme celles de Parkinson et d’Alzheimer, peuvent se développer plus facilement à l’âge adulte.
L’Asie un véritable sujet d’inquiétude
Les inquiétudes de l’Unicef se concentrent sur le continent Asiatique. Particulièrement pollués, les pays d’Asie totalisent 16 des 17 millions d’enfants dans le monde âgés de moins d’un an qui sont exposés à une forte concentration de particules fines. La pollution est ainsi 6 fois supérieure aux taux estimés comme sûrs pour la santé. En France, la pollution de l’air représente 9 % de la mortalité. Un chiffre déjà très important qui conduit à réfléchir à la santé des bébés lorsqu’on pense à cette étude.