Ministre de la Transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot a récemment annoncé que la commercialisation des automobiles roulant au diesel et à l’essence prendrait fin d’ici 2040 dans l’Hexagone. Une « véritable révolution ». Explications.
Un objectif « lourd » pour les constructeurs
Lors de la récente présentation de son « Plan Climat », le ministre de la Transition écologique et solidaire a annoncé la fin de la vente des voitures à essence et diesel d’ici 2040 en France. Un objectif « lourd » pour les constructeurs automobiles selon l’aveu même de Nicolas Hulot.
Le nouveau ministre a aussi considéré qu’il s’agissait là d’une « véritable révolution » dans un pays où les ventes de voitures électriques restent confidentielles par comparaison à d’autres pays européens. Toutefois, Nicolas Hulot s’est montré rassurant en affirmant que « les conditions [étaient] là ».
Et, l’intéressé d’ajouter que les constructeurs automobiles français possèdent « dans leurs cartons de quoi alimenter et incarner cette promesse » et que cette dernière constituait aussi un « agenda de santé publique ».
Une « prime de transition » pour les plus modestes
Au-delà de cet objectif, une « prime de transition » a été annoncée qui doit permettre aux ménages français aux revenus modestes de bénéficier d’un coup de pouce pour abandonner leur véhicule polluant et opter pour une automobile plus propre et respectueuse de l’environnement.
Si son montant n’a pas encore été dévoilé, la prime devrait être suffisamment élevée pour permettre le remplacement d’un véhicule diesel antérieur à 1997 ou d’une essence antérieure à 2001 par l’achat d’un véhicule moins polluant, qu’il soit neuf ou d’occasion.