A compter du mois de juillet 2017, certains médicaments vont faire l’objet d’un contrôle renforcé en France. Plus précisément, ils ne pourront pas être vendus à des femmes enceintes ou sans contraception qui souffrent d’épilepsie ou de troubles bipolaires. Etat des lieux.
Des graves troubles du développement
En juillet, trois médicaments prescrits pour le traitement de l’épilepsie et des troubles bipolaires seront contrôlés de manière renforcée. Il s’agit des médicaments suivants :
Le renforcement des contrôles s’explique par les dangers qu’ils représentent pour les femmes enceintes. En effet, les bébés exposés peuvent développer in utéro d’importantes malformations. Ainsi, l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des Produits de Santé (ANSM) évoque un « risque accru de troubles graves du développement » ainsi que des « malformations congénitales ».
Epilepsie et troubles polaires
Face à de tels risques, l’Agence a donc décidé un contrôle renforcé de ces trois médicaments, et ce, d’autant plus que des procès sont attendus impliquant les laboratoires qui les fabriquent.
En outre, cette interdiction concerne également les femmes épileptiques ou qui souffrent de troubles bipolaires, qui sont en âge de procréer et qui n’utilisent aucun mode de contraception efficace.
Notez enfin qu’en l’absence de traitement alternatif, la Dépakine ne sera pas contre-indiquée pour les personnes souffrant de certains types d’épilepsie.