Depuis le 1er juillet 2015, un nouveau dispositif pour l’Aide à l’acquisition d’une complémentaire santé (ACS) a été mis en place. Voici le premier bilan de ce dispositif.
Un bilan plutôt satisfaisant
L’Ecole nationale supérieure de la Sécurité sociale (EN3S) vient de publier son premier rapport sur le dispositif d’Aide à l’acquisition d’une complémentaire santé (ACS). Ce rapport évoque les entités concernées par le dispositif : bénéficiaires de l’ACS, les CPAM/CARSAT et les OCAM. Et le bilan semble plutôt satisfaisant.
Les Caisses primaires d’Assurance Maladie (CPAM) et les Caisses d’Assurance Retraite et de la Santé au Travail (CARSAT) ont fait une évaluation respective positive à hauteur de 91 et 95 % (positives mais insuffisantes et satisfaisantes). Côté bénéficiaires de l’Aide à l’acquisition d’une complémentaire santé (ACS), si la satisfaction globale est bonne, elle est moins élevé que les deux entités précédentes (67 %). Dans le détail, 73 % estiment que les services/bénéfices apportés par l’ACS méritent une note de 8,1/10 et 61 % accordent une note de 7,7/10 au processus d’obtention de l’ACS.
Comment améliorer le dispositif ?
Le rapport souligne des solutions pour améliorer l’appropriation du dispositif en augmentant sa visibilité et en simplifiant le choix de la complémentaire santé par les bénéficiaires.
Pourquoi ? Parce que l’ACS n’est pas très connue de la population (seuls 30 % des Français ont entendu parler du dispositif en 2015). Conséquence, cette année-là, un taux de recours historiquement faible à cette aide.
La réforme s’est ainsi appuyée sur une campagne de communication multi support lancée en juin 2015, dont la mission était de familiariser les assurés potentiellement éligibles avec les démarches et les garanties offertes dans le cadre de l’ACS.
De plus, les CARSAT et CPAM ont mis en œuvre un accompagnement pour faciliter le recours à l’ACS :