Améliorer son pouvoir d’achat en louant un objet à un particulier, gagner de l’argent en mettant à disposition un bien qui ne sert pas, autant de pratiques possibles grâce à la consommation collaborative.
La consommation collaborative connaît un véritable essor depuis ces dernières années. De part sa simplicité et la notion de partage qu’il véhicule, ce système de location entre particuliers, qui concerne de plus en plus de biens (maisons, appartement, voitures, caves ou encore sèche-cheveux, console de jeu, frigo, tondeuse, machine à laver…) a su séduire les Français, comme d’autres populations à travers le globe. Aujourd’hui, une dizaine de petites entreprises dynamiques telles que Airbnb, OuiCar, Zilok, Buzzcar, Drivy, Jestocke, Blablacar, Sharewizz, lamachineduvoisin par exemple, ont investi le marché hexagonal.
Le poids de la consommation collaborative
Selon Forbes, magazine américain spécialisé dans la finance, l’économie collaborative aurait pesé 3,5 milliards d’euros en 2013, avec une croissance annuelle de 25%. Le géant Airbnb, qui permet de louer à la nuit (ou plus) un logement à un prix défiant la concurrence hôtelière, vaut aujourd’hui pas moins de 10 milliards de dollars pour plus de 11 millions d’utilisateurs. Le site de covoiturage Blablacar enregistre plus d’un million de trajets par mois. Zilok, location d’objets divers, possède 250.000 membres actifs, 200.000 du côté de OuiCar. Enfin sur Drivy, plateforme de location de voitures, un véhicule est loué toutes les 3 secondes…
Pourquoi s’y mettre ?
Selon une récente étude TNS-Sofres, 8 Français sur 10 pratiqueraient à ce jour la consommation collaborative. Le modèle est attractif. En échange d’un bien qu’il met à disposition, un propriétaire reçoit une “rémunération”. Soit un complément de revenus facilement gagné. Avec OuiCar par exemple, un Français peut percevoir jusqu’à 500 euros par mois en louant occasionnellement une voiture, qui aurait dormi dans un garage sans le site de partage.
Devenir loueur implique, de plus, une démarche qui relève du jeu d’enfant. Pour un propriétaire, quelques informations d’identification et pièces administratives envoyées via le net suffisent à enregistrer un bien. Le locataire peut ensuite, de son côté, réserver ce dont il a besoin en quelques clics. Les deux participants, très souvent proches géographiquement, n’ont alors plus qu’à se rencontrer.
La consommation collaborative a encore de belles années devant elle. Selon certains économistes, elle serait même partie pour devenir le modèle économique le plus impactant du XXIème siècle.
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