Dernièrement, le gouvernement a décidé de préparer un mécanisme d’incitation. Son objectif est de convaincre les investisseurs institutionnels. Il tente d’inciter principalement les prestataires d’assurance vie à se concentrer dans l’immobilier résidentiel afin de développer la construction de nouveaux logements. Au même moment, l’IEIF ou l’Institut de l’Épargne Immobilière et Foncière, a mené une enquête sur les investisseurs institutionnels qui détiennent des logements.
La réticence des compagnies d’assurance face au résidentiel
D’après l’étude réalisée par l’analyste Charles-Henri de Marignan, la représentation du résidentiel se présente comme suit : 3,2 milliards pour les SCPI, 14,5 milliards pour les compagnies d’assurances, 1,4 milliard pour les OPCI et enfin 7,5 milliards pour les SIIC. Il est à noter que ces chiffres sont représentés en valeur. Par constatation, ce total, estimé à environ 27 milliards d’euros, représente 15% des actifs immobiliers possédés par les investisseurs institutionnels. En tenant compte du bilan, on a pu voir que les compagnies d’assurance vie ne conservent que 3% du parc immobilier depuis l’année 2005, alors qu’au début des années 1990, ils détenaient plus de 10% de celui-ci. Dernièrement, on n’a pas pu s’empêcher de voir que les institutionnels avaient abandonné une part considérable de leurs actifs immobiliers.
La détention d’actifs résidentiels
L’analyste Charles-Henri de Marignan a insisté sur le fait que contrairement à ce qui est dit, les investisseurs institutionnels en France ne détiennent pas la plus faible part d’actifs résidentiels en Europe. En réalité, ils en possèdent une part plus importante que ce qui se pratique en Allemagne : 15%. À titre informatif, la proportion de détention d’actifs résidentiels par le secteur institutionnel est proche de 0 en Italie et en Espagne, 4% au Royaume-Uni, 23% aux Pays-Bas et 29% en Suisse.
En somme, l’étude menée par les analystes a pu révéler que les compagnies d’assurance vie sont assez réticentes face à l’immobilier résidentiel. Malgré cela, la détention d’actifs immobiliers par ces acteurs n’est pas pour autant la plus faible en France, par rapport aux autres pays européens.