Leclerc veut revendre ses médicaments non remboursés

Over the counter débarque en France

Récemment, Michel-Edouard Leclerc a annoncé qu’il allait réitérer la revente de médicaments non remboursés. Il annonce une baisse allant de 25 à 30 % de leur prix.

Une annonce surprenante

Après 5 ans de lutte contre les défenseurs d’officine, Michel-Edouard Leclerc s’est de nouveau manifesté. Sur Canal+, il avait annoncé qu’il comptait remettre sur le marché les médicaments non remboursés par l’assurance santé ou la mutuelle. Ces médicaments sont dits des OTC (over the counter) en anglais. Ils sont en vente libre et on peut les acheter sans aucune ordonnance.

Ces médicaments seront donc disponibles bientôt dans chaque magasin de l’enseigne. Le groupe annonce une réduction du tarif entre 25 et 30 % par rapport aux officines. Le président des Centres Leclerc a indiqué : « pour vendre du lait pour nourrissons et de la dermo-cosmétique, le pharmacien s’en charge donc, à partir du moment où ils sont chez nous, nous avons l’ambition de vendre des médicaments, particulièrement les médicaments qui ne sont plus remboursables, qui ne sont plus remboursés ».

Un distributeur a aussi annoncé qu’« aujourd’hui, il ne se présente pas réellement beaucoup de concurrence entre toutes les officines […], un écart de 1 à 2 se remarque dans le coût des produits de pharmacie. Donc, on essayera de mettre un peu plus de concurrence dans ce secteur ».

Actuellement, les Centres Leclerc disposent de 180 parapharmacies et de 210 docteurs dans les pharmacies. Les médicaments non remboursés occupent un marché qui s’élève à 2 milliards d’euros (environ 5 % du CA des officines).

Une réduction du tarif dans tous les secteurs

À partir d’avril, Michel-Edouard Leclerc compte se lancer dans la vente sur internet. Il commencera par vendre des biens culturels et des produits touristiques. Il garde également un œil sur la vente de médicaments sur internet qui a été autorisée le 1er janvier. Lors de sa déclaration dans le Parisien : « la vente sur Internet va se solder, selon moi, par une réduction moyenne de 20 à 30 %. Le problème, avec le système en cours, est que les pharmacies qui se lanceront sur le Web ne disposeront pas de moyens logistiques d’un transport et d’une livraison nationale. Mais avec notre réseau, nous serions capables de négocier les prix avec les grossistes et les laboratoires ». Cela dit, le groupe n’a pas encore obtenu une autorisation de vente.

L’avis d’Assurland : Leclerc compte reconquérir un marché très important d’ici peu en relançant ses médicaments non remboursés. Pour ce faire, il va offrir une réduction importante du prix par rapport aux officines.


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