En 2012, l’Italie a été victime de graves tremblements de terre. Personne ne s’y attendait y compris les assureurs, d’où la faible couverture de l’assurance malgré les énormes dégâts engendrés par cet évènement. Le Parlement européen avait alors décidé d’accorder des fonds pour venir en aide à la population italienne.
L’Italie, victime d’une série de séismes
L’année 2012 a été mal vécue par la population italienne à cause des séries de tremblements de terre auxquels elle a dû faire face. Le premier séisme a eu lieu le 21 mai 2012 avec une magnitude de 5,9 à l’échelle de Richter. Il a ravagé la région nord de l’Italie, à Émile-Romagne en frappant les provinces de Ferrare et Modène.
Le second séisme est apparu à l’ouest du pays le 29 mai avec une magnitude de 5,8. D’après les statistiques, le bilan de ces séries de catastrophes est énorme avec 27 décès et 350 blessés. Par ailleurs, 45 000 personnes ont été évacuées. Les dommages directs s’élevaient à 13,27 milliards d’euros, ce qui représente 0,86 % du PIB italien.
La couverture des dégâts
En général, il est du rôle du FSUE de couvrir les dommages causés par les catastrophes naturelles majeures. Pour ce faire, il dispose d’un budget annuel maximal de 1 milliard d’euros. Une catastrophe naturelle est considérée comme majeure lorsque les dégâts causés sont supérieurs à 3 milliards d’euros ou lorsqu’ils représentent plus de 0,6 % du revenu national brut.
À la suite du tremblement de terre de l’Aquila en 2009, l’Italie avait déjà bénéficié de ces fonds. Comme les dommages engendrés par la série de tremblements de terre de 2012 étaient trop importants, l’assurance n’était pas en mesure de les couvrir en totalité. De ce fait, le Parlement européen avait décidé d’intervenir en octroyant une somme de 670,2 millions d’’euros à l’Italie pour faire face aux dégâts. La mobilisation de cette somme a été effectuée au titre du Fonds de solidarité de l’Union européenne connu par le FSUE.
L’avis d’Assurland : les catastrophes naturelles ont couté très cher aux compagnies d’assurances. Pour en savoir plus, cliquez ici.