Globalement près de la moitié des entreprises françaises serait victime de fraude, et particulièrement via les nouvelles technologies. C’est ce que l’on appelle la cybercriminalité. Des moyens ont été développés afin de prévenir ce type de risque, notamment des formules d’assurances. Explications.
Les chiffres d’une étude sur la cybercriminalité
Le cabinet PricewaterhouseCoopers (PWC) vient de réaliser une étude à échelle mondiale sur la montée de la fraude au sein des entreprises et particulièrement par voie de cybercriminalité.
A l’échelle internationale, une entreprise sur trois a été victime de fraude au cours de l’année 2011 ; à l’échelle française, le phénomène a touché 46% des entreprises.
Si les fraudes les plus courantes sont le détournement de fonds, les fraudes comptables ou encore la corruption, un nouveau phénomène tend à se développer avec l’utilisation des systèmes informatiques : la cybercriminalité. 29% des entreprises françaises en ont déjà été victimes. Les secteurs les plus concernés par ce type de fraude étant la banque, l’assurance, les télécommunications.
Les assureurs lancent des couvertures contre la cybercriminalité
C’était sans compter sur le concours des compagnies d’assurance qui se sont introduites dans la brèche en créant des couvertures pour se prémunir de ce type de risque.
La filiale française de l’assureur américain XL Insurance propose ainsi une formule contre les risques de cybercriminalité. Au programme, l’offre inclut une garantie responsabilité civile, une garantie dommages ainsi qu’une couverture contre les violations de données.
Autre assureur, Nassau assurances fusionne quant à lui la couverture et la sécurité informatique dans le contrat Cyberprotect. Cette offre permet de détecter les risques en amont et au besoin d’être indemnisé.
L’avis d’Assurland : le développement des nouvelles technologies est inévitable dans la majorité des entreprises. Les fraudeurs visent particulièrement les grosses structures mais les plus petites ne doivent pas baisser la garde. Il convient donc à chacune d’entre elle de développer des systèmes de sécurité et au besoin de souscrire une assurance.