Quel est le portrait-robot du Français qui souscrit une assurance vie ? Si cette question vous apparaît tout à fait existentielle, vous devez absolument consulter la dernière étude du Crédoc réalisée pour l’Institut pour l’Education Financière du Public (IEFP) et l’Autorité des marchés financiers (AMF). Tour d’horizon de cette enquête.
L’enquête du Crédoc
En juin 2011, le Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (Crédoc) a mené sa petite enquête pour dresser le portrait du souscripteur français d’assurance vie.
Réalisée pour l’Education Financière du Public (IEFP) et l’Autorité des marchés financiers (AMF), cette étude permet d’apprendre que ce produit d’assurance occupe une place de plus en plus prépondérante dans le budget des Français à raison du niveau de vie et de l’approche de la retraite.
Ainsi, plus le niveau de vie est élevé et plus l’âge de la retraite approche, plus l’assurance vie apparaît présente.
Les enseignements de l’enquête
Si l’on apprend qu’en moyenne 58 personnes sollicitées sur 100 possèdent une assurance vie, cette étude permet d’aller plus loin dans l’analyse en tenant compte de différents facteurs :
• le sexe : 57 % des hommes et 58 % des femmes interrogés disent avoir souscrit une assurance vie
• l’âge : les personnes âgées de 60 ans et plus détiennent à 67 % une telle assurance, la tranche 35-44 ans suit avec un taux de détention de 58 % et les 25-34 ans ferment la marche avec 48 % de détenteurs
• la profession : les retraités sont les détenteurs les plus nombreux (67 %) devant les cadres (63 %) et les personnes au foyer (59 %)
• les revenus mensuels du foyer : le taux de détention augmente avec les revenus, ce qui explique que 67 % des foyers qui gagnent 3 100 euros et plus soient assurés en assurance vie, 63 % des foyers pour la tranche 2 300-3 100 euros, moins d’un foyer sur deux sous les 1 500 euros et 37 % des foyers sous les 900 euros mensuels
Le conseil d’Assurland : on ne peut pas dire que ce soit vraiment la grande forme pour l’assurance vie ces derniers temps. Une mauvaise passe qui pèse malheureusement sur l’assurance dans son ensemble comme le signale l’article L’assurance vie entraîne le secteur dans un gouffre.