L’assureur-crédit, qui selon un communiqué mène une politique d’analyse et de prévention sur la Grèce, s’inquiète des conditions économiques de crise systématique ce qui l’a mené à se désengager dans le pays.
La filiale du groupe bancaire BPCE qui permet à un fournisseur de s’assurer contre le défaut de paiement d’un de ses clients a ainsi constaté trois phénomènes qu’elle juge « alarmants » : une augmentation brutale et rapide des impayés de la part des acheteurs grecs, la révision de son modèle de notation par l’ICAP, première société d’information du pays, entrainant une baisse de 2 à 3 crans des scores actuels, ainsi qu’une « très forte récession » à venir.
Coface pourrait stopper sa couverture sans préavis, exposant les entreprises à un risque financier et juridique. Le communiqué rappelle que l’Amrae, par la voix de son président Gilbert Canameras, a demandé à Coface de préciser sa position, laquelle précise qu’« elle examinera au cas par cas pour les acheteurs de premier rang, tous les dispositifs pour ajuster leurs encours au strict nécessaire et ainsi permettre à chacun de protéger équitablement ses intérêts dans un strict respect de ses obligations. »
Le communiqué ajoute que « Coface invite les adhérents de l’AMRAE avec activités en Grèce, comme l’ensemble de ses clients opérant sur le pays, à se rapprocher dans les plus brefs délais de leur correspondant. »