Assurance de prêt : la loi Lagarde toujours méconnue
Entrée en application le 1er septembre 2010, la loi Lagarde confirme chaque jour davantage son statut d’illustre inconnue du paysage législatif français.
Pourtant, ce texte permet une avancée tout à fait appréciable des droits du consommateur en matière d’assurance. Comment ? En permettant de dissocier souscription d’un crédit immobilier et souscription de l’assurance credit.
Malgré tout, la loi Lagarde peine à rencontrer son « public ».
Assurance emprunteur : des obstacles à la délégation externe
Cette méconnaissance de la loi Lagarde apparaît confirmée par une nouvelle étude.
L’observatoire du marché de l’assurance emprunteur d’octobre 2011 du cabinet français de conseil BAO (Banque Assurance Optimisation) est à ce titre riche d’enseignements.
Réalisée auprès de 222 jeunes emprunteurs, cette enquête révèle en effet que près d’un jeune sur cinq confie s’être trouvé dans l’impossibilité de choisir son assurance emprunteur.
D’après BAO, cette absence totale de choix résulterait des obstacles (augmentation de taux, frais de dossier et autres pénalités) mis en place par les établissements bancaires pour dissuader la délégation externe.
Ainsi, ils ne sont que 30 % à avoir pu invoquer le bénéfice de la loi Lagarde sans risquer d’être pénalisé par leur banque.
Le conseil d’Assurland : si l’on jette un regard rétrospectif sur les chiffres de 2010, l’on note une augmentation des cotisations d’assurance de prêt pour l’année passée. Tous les détails chiffrés vous attendent à l’article Assurance emprunteur : des cotisations en hausse en 2010.