Désormais avertie des destructions considérables qu’un ouragan peut entraîner après Katrina et son cortège de dévastations, l’Amérique a retenu son souffle à l’approche d’Irène. Beaucoup de bruit pour rien ? Difficile à dire. Toujours est-il que sur le front des assurances, la facture devrait être moins lourde qu’annoncée.
Plus de peur que de mal !
Après un premier trimestre 2011 endeuillé par des catastrophes naturelles à répétition au Japon, en Australie et en Nouvelle-Zélande, les compagnies d’assurances redoutaient l’ouragan Irène qui menaçait très directement la Grande Pomme.
Finalement, plus de peur de que mal pour les assureurs dont certains avaient déjà enregistré des pertes nettes à cause de ces catastrophes.
Car, la facture n’atteindra pas les dizaines de milliards de dollars de dégâts évoqués par le gouverneur républicain du New-Jersey, Chris Christie.
Un bilan qui reste à préciser
Si l’on en croit la société de modélisation Eqecat, la facture se situerait entre 200 et 400 millions de dollars, soit entre 138 et 276 millions d’euros. Pour les seuls Etats de Caroline du Nord et de Caroline du Sud !
Si l’on tient également compte des dommages causés par Irène dans le reste du pays dont New York, la note serait comprise entre 5 et 10 milliards de dollars (un peu plus d’un milliard d’euros au pire des cas). Une estimation que l’on doit à la société de modélisation Kinetic Analysis.
Plus tragique, le bilan humain s’élève à 18 morts et 2 personnes disparues.
Le conseil d’Assurland : si l’on jette un regard rétrospectif aux premiers mois de l’année 2011, il y a fort à parier que, comme 2010, ils pèsent lourdement sur l’assurance, toutes proportions gardées fort heureusement. Lisez à ce sujet, l’article Les catastrophes naturelles pèsent sur l’assurance.