Le rôle de l’assurance doit être subsidiaire
L’UFC-Que Choisir, illustre association de défense des consommateurs, en est convaincu. Le salut de la prise en charge de la dépendance ne passera pas par l’assurance. Du moins, pas uniquement.
Contrairement aux rapports successifs de l’Assemblée nationale et du Sénat qui poussent pour l’obligation d’assurance, l’UFC-Que Choisir considère, par la voix de son président, Alain Bazot : « On ne peut pas accepter ce discours. S’appuyer sur l’assurance dépendance est inefficient. C’est un pari perdu d’avance ».
Plus loin, l’association estime qu’en l’état, le marché pose de « sérieuses difficultés » et de « graves problèmes » en raison de contrats jugés « illisibles » et « imprévisibles ».
Pour résumer, l’UFC-Que Choisir juge que le « marché assurantiel doit être cantonné à un rôle subsidiaire ».
L’instauration d’un bouclier dépendance
Au-delà de la critique, l’UFC-Que Choisir a dévoilé sa proposition pour permettre le financement du risque perte d’autonomie.
L’association milite pour la mise en place d’un « bouclier dépendance ». Très concrètement, le dispositif se traduira par le plafonnement du reste à charge des personnes dépendantes sur la durée. Et, ce plafonnement sera déterminé selon un niveau de revenus et de patrimoine au-delà duquel la solidarité nationale interviendra.
D’un coût estimé à 2 milliards d’euros, le « bouclier dépendance » sera financé grâce à la suppression de niches fiscales, notamment l’abattement de 10 % qui bénéficie aux retraités dans le calcul de leur impôt sur le revenu. Une suppression qui économiserait à elle seule 2,7 milliards d’euros.
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