En écho à une récente étude de l’Inserm – voir notre article Assurance auto : le portable responsable d’un accident sur dix – qui révèle que l’usage du téléphone au volant est en cause dans un accident sur dix, interrogeons-nous aujourd’hui sur les modalités éventuelles de la lutte contre ce comportement vraiment dangereux. Car, téléphoner en conduisant multiplie par trois les risques d’accident. Avec ou sans kit mains libres.
L’exemple des assureurs ?
Afin de responsabiliser les conducteurs, le gouvernement pourrait imiter l’exemple de l’assurance où l’assuré qui téléphone n’est pas toujours couvert par son assurance auto, faute d’avoir eu la pleine maîtrise de son véhicule.
Ainsi, si le conducteur incriminé utilisait un téléphone portable ou un kit mains libres lors de l’accident, ce simple fait constituera une circonstance aggravante qui permettra à l’assurance automobile de refuser toute indemnisation.
Le secours des opérateurs ?
Plus loin, le gouvernement pourrait réclamer la collaboration des opérateurs de téléphonie mobile. Car, lorsqu’une personne se déplace, elle change de relais émetteur et l’on peut ainsi suivre ses déplacements. Une traçabilité qui pourrait être mise à profit pour réglementer – ou proscrire – l’usage du téléphone portable sur le réseau routier national.
Reste qu’une telle décision serait pour le moins intrusive et discriminante en ne permettant pas d’opérer une sélection entre mauvais et bons conducteurs. Espérons que chaque conducteur reverra rapidement son attitude pour éviter que l’on en arrive à une telle extrémité.
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