Une évidence : la France vieillit. Les plus de 75 ans seront 8 millions d’ici à 2030. Assurément, la dépendance sera l’un des défis de demain. Et pourtant, les quadras ne s’en soucient guère. Seuls les plus de 65 ans s’en préoccupent mais ne souscrivent pas forcément une assurance décès.
Des consultations lancées
Consciente de l’urgence, Roselyne Bachelot, ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale, a lancé de nombreuses consultations pour définir un modèle de financement public-privé de la perte d’autonomie.
Pour autant, le sujet ne passionne pas les Français. Un sondage réalisé par le CSA à l’initiative du Cercle des épargnants montre qu’il ne constitue que la quatrième de leurs priorités derrière les retraites et l’Assurance maladie.
Jérôme Jaffré, directeur du Centre d’études et de connaissance sur l’opinion publique, précise que les quadras se sentent peu concernés contrairement à leurs aînés : « Ce sont fort logiquement les plus de 65 ans qui sont les plus préoccupés. La dépendance est la première motivation d’épargne des retraités ». Mais cela ne signifie pas qu’ils souscrivent une assurance, préférant épargner ou opter pour les contrats collectifs des entreprises.
Assurance dépendance : des offres en abondance
Pourtant, les produits d’assurance ne manquent pas.
Pour sensibiliser les Français et se positionner aussi, les assureurs comme AG2R, l’AFER, la MAAF ou Allianz proposent de nouvelles offres qui comportent un contrat d’épargne à long terme de type assurance vie couplé à une assurance contre le risque de dépendance.
Des offres qui devraient permettre de répondre aux attentes des Français. Il ressort en effet de plusieurs enquêtes d’opinion qu’ils sont très opposés à une hausse des contributions sociales de même qu’à un prélèvement sur les successions. En revanche, ils se montent moins hostiles à la souscription d’une assurance dépendance.
Face au risque dépendance, comparez les différentes offres du marché pour obtenir la meilleure formule d’assurance décès qui soit !