Un séisme à 35 milliards
AIR Worldwide, spécialiste américain du risque, estime que le séisme qui a frappé le Japon pourrait coûter la bagatelle de 35 milliards de dollars, soit le double des sommes déboursées en 2010 pour l’indemnisation des catastrophes naturelles. Une année pourtant marquée par le séisme haïtien, la tempête Xynthia et les feux de forêt en Russie.
Pire. Cette évaluation ne tient pas compte des conséquences du tsunami ni de l’impact financier d’une catastrophe nucléaire.
Le pire sinistre de l’histoire de l’assurance
Quelques soient ces estimations, un constat s’impose : le séisme et le raz-de-marée qui a suivi s’imposent déjà comme la catastrophe naturelle la plus coûteuse de l’histoire de l’assurance devant l’ouragan Katrina qui a dévasté La Louisiane en 2005.
Dans l’histoire du Japon, seule la Seconde Guerre mondiale marquée par l’utilisation de la bombe atomique s’approche de la catastrophe du 11 mars.
Des pertes gérables par les assureurs
Si l’on en croit l’agence de notation Fitch, la catastrophe nippone, malgré l’ampleur de la dévastation, ne devrait pas mettre en péril les compagnies d’assurance qui pourront éponger les pertes générées. Le séisme devrait toutefois constituer l’une des plus grosses pertes de l’histoire du secteur.
Même s’il faudra du temps pour dresser un bilan définitif, l’on sait déjà que l’ensemble du secteur a été touché par la catastrophe : assurance auto, assurance vie, assurance habitation,…Aucun pan de l’assurance n’a été épargné.
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