Alors que les mauvaises langues fustigeaient le secteur du thermalisme, ce dernier compte bien se défendre. A l’occasion du salon du thermalisme « Les Thermalies 2011 » qui s’est tenu à Paris fin janvier, ce secteur de santé confirme son efficacité en proposant de nouvelles offres.
Assurance santé : le retour en force des stations thermales
Alors qu’on pensait ce secteur démodé, ce dernier met tout en œuvre pour prouver qu’il a encore sa place dans le système de santé français. D’ores et déjà en préparation, le secteur compte sur la convention quinquennale qui lie ce secteur à l’assurance maladie et qui aura lieu en 2012.
Tourné vers l’avenir, le thermalisme développe de nouvelles compétences qui devrait lui conférer un statut bien à part dans le système de soin français.
Ce secteur est en pleine expansion car en dépit de la crise, la fréquentation des stations thermales a progressé en 2010. Xavier Bertrand, ministre de la santé admet avec tout de même une certaine réserve que « le thermalisme a toute sa place dans notre système de soins et un grand avenir dans le secteur du bien-être, en dehors de la prise en charge de l’assurance-maladie ». Et l’avenir se prépare avec de nouveaux objectifs de santé, notamment en termes d’éducation thérapeutique soncernant les problématiques de santé actuelles (stress, diététique, tabagisme, etc.).
Assurance santé : le thermalisme se projette dans l’avenir
Les centres de cures thermales se tournent vers l’avenir et compte sur les pouvoirs publics. Marie-Christine Harispuru, directrice du centre thermal de Cauterets est confiante : « Je nous vois en route vers un bel avenir. Nous avons des résultats probants, à tout âge, chez les plus jeunes comme les plus âgés et à moindre coût. Je ne vois pas les pouvoirs publics et la Sécurité sociale ne pas nous suivre. Chaque année, 500 000 curistes fréquentent nos stations pour un coût de 200 millions d’euros ce qui ne représente que 0,15 % du budget de la Sécurité sociale. Le coût moyen de trois semaines de cure est de 500 euros, soit celui d’une journée d’hospitalisation. »
Seul bémol à cette vision future : la crainte de manquer de médecins thermaux. D’ici une dizaine d’années, plus de la moitié de ces praticiens va partir en retraite, et leur remplacement est compromis par manque de reconnaissance des futurs médecins dont l’étude de cette pratique insuffisante (seulement quelques heures de thermalisme sont dispensées aux étudiants en médecine en 5ème année).
Cependant, les praticiens thermaux se battent pour valoriser ce secteur en l’ouvrant « au dépistage, à la prévention, à l’éducation thérapeutique », selon le docteur Palmer, président du Syndicat national des médecins thermaux. Des négociations sont en cours avec la CNAM.
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