Dans l’air du temps, l’assurance vie « jeunes » a trouvé sa place auprès de nombreux opérateurs du marché. Quel que soit son nom, ce produit d’assurance s’emploie à séduire cette nouvelle cible avec des avantages appréciables même s’il existe aussi quelques inconvénients.
Une multiplicité des offres
Dans l’air du temps, l’assurance vie multisupport « jeunes » a désormais trouvé sa place chez de nombreux opérateurs du marché.
Gulliver chez LCL, Multiplacements Avenir pour la BNP Paribas, Essentiel Générations du côté de HSBC, Nouveau Cap pour la Maif, Ricochet à la Caisse d’Epargne ou encore Eparvie Junior chez Bred-Banques Populaires, ces produits tentent de séduire un nouveau public, une nouvelle cible de l’assurance vie.
Même si cela ne va pas de soi, Anne Arthaud, responsable épargne chez LCL, est convaincue que cette assurance vie destinée aux jeunes ne manque pas d’arguments : « Grâce à elle, il pourra se constituer un petit pécule et en disposer comme bon lui semble au moment de sa majorité, pour financer ses études ou servir d’apport pour son premier appartement ».
Avantages et inconvénients
Gros avantage de ces produits d’assurance vie, ils sont accessibles via des versements très raisonnables qui varient entre 30 et 100 euros ou 15 à 50 euros selon les établissements bancaires.
En règle générale, ces contrats d’assurance vie renferment une échéance spécifique et durent une vingtaine d’années. De plus, ils peuvent être souscrits au nom de l’enfant ou, dans certains cas, au nom du parent, l’enfant figurant en qualité de bénéficiaire. En fait, ils constituent le placement idoine pour accueillir l’argent reçu par nos bambins à Noël ou à l’occasion de leur anniversaire.
Petits bémols, la nature relativement limitée de l’offre financière, l’existence de frais élevés allant de 3 à 5 % et une rémunération du fonds en euros qui se situe dans la fourchette basse du marché.
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