Petit couac dans les autotests distribués par l’Education nationale. Le ministère a été contraint d’envoyer des courriers électroniques aux équipes enseignantes après une erreur dans la notice détectée dans 43% des commandes actuelles.
Des courriers électroniques envoyés aux équipes enseignantes
L’Education nationale est contrainte de revoir les notices des autotests distribués dans les lycées. La raison ? Près de la moitié des autotests présentent une erreur.
Comme l’explique le Monde, la notice qui concerne 43% des commandes actuelles ainsi que les tests Panbio destinés aux professeurs du secondaire, indique que « si vous êtes négatifs, cela veut dire que la Covid-19 a été détecté ».
Pour rectifier l’erreur, le ministère a envoyé des courriers électroniques aux équipes enseignantes avec une nouvelle notice d’utilisation.
Pour éviter les fermetures des écoles et casser les chaînes de contaminations, le gouvernement a décidé de tester massivement les établissements scolaires. L’objectif est de réaliser 200 000 tests salivaires chaque semaine.
Des tests salivaires moins intrusifs qui ont pour objectif de détecter la présence du virus dans l’organisme. Si le test est positif, le Covid-19 est ensuite recherché par PCR comme pour les tests nasopharyngés. Le résultat est connu dans les 24 heures avec une efficacité estimée à 85%.
Pour les petits de moins de 6 ans, une pipette est placée sous la langue pour récupérer la salive. L’échantillon est ensuite envoyé en laboratoire.
Bientôt la vaccination des enfants ?
Alors que le dépistage s’intensifie dans les écoles, les Etats-Unis mais aussi le Canada ont décidé d’ouvrir la vaccination aux enfants. Les autorités sanitaires américaines ont donné leur accord à la vaccination des plus jeunes à partir de 12 ans.
17 millions de petits Américains qui ne présentent pas de facteur de risque devraient donc bientôt être immunisés contre le virus.
Interrogé sur une potentielle vaccination des enfants, Rémi Salomon, président de la Commission médicale d’établissement de l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP) a estimé sur BFM TV que les enfants devront être vaccinés.
“On suivra les recommandations de la HAS (Haute Autorité de la Santé, NDLR), pour le moment en France elle n’a pas donné encore d’avis sur la question”, a-t-il ajouté.
Actuellement, seuls les adolescents dès 16 ans vulnérables à très haut risque face à la Covid-19 ou proches de personnes immunodéprimées peuvent accéder à la vaccination.
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