Qu’en est-il des taux de crédit à presque trois mois après la date de déconfinement ? Après avoir grimpé pendant quatre mois, ils sont à nouveau en baisse pour s’élever à une moyenne de 1,25 % au mois de juillet 2020. En effet, les banques ont abaissé un peu les taux d’emprunts pour répondre à une forte demande, mais n’en restent pas moins sélectives.
Taux de crédit immobilier : une moyenne qui s’établit à 1,25 % en juillet 2020
Après quatre mois de hausses consécutives, les taux de crédit recommencent à baisser pour se hisser à 1,25 % en moyenne en juillet contre 1,29 % pour le mois de juin, d’après les données de l’Observatoire Crédit Logement CSA. En effet, le confinement avait provoqué une légère remontée des taux. Les banques ont d’abord « augmenté les taux des nouveaux crédits accordés afin de limiter les conséquences de la crise sur leurs équilibres financier » puis, au cours de ces dernières semaines « révisé à la baisse leurs barèmes […] afin de soutenir la demande de crédits immobiliers ». À savoir que la baisse de juillet « a concerné toutes les catégories d’emprunteurs, même les plus modestes, quelle que soit la durée des crédits », tel que le rapporte l’Observatoire.
Comme à l’accoutumée, les emprunteurs contractant un crédit de plus courte durée obtiennent de meilleurs taux :
- 1,03 % en moyenne sur 15 ans ;
- 1,21 % sur 20 ans ;
- 1,47 % sur 25 ans.
En juin, ces taux étaient de :
- 1,09 % sur 15 ans ;
- 1,27 % sur 20 ans ;
- 1,52 % sur 25 ans.
Les banques prêtent pour de moins longues durées
Attention toutefois, une baisse des taux ne signifie pas nécessairement qu’il sera plus facile d’investir dans la pierre. En juillet, les organismes prêteurs ont été moins enclins à prêter sur de plus longues durées. Dans les chiffres, ces derniers ont accordé des emprunts sur une moyenne de de 224 mois, soit un peu moins de 19 ans. Cela représente une diminution de 6 mois par rapport à la moyenne de juin. De facto, les conditions d’emprunt ont été plus strictes.
Les profils exclus sont le plus souvent des jeunes primo-accédants, plus représentés dans la part d’acheteurs contractants sur de longues durées. Rappelons également qu’à la fin de l’année 2019, le HCSF (Haut Conseil de Stabilité Financière) avait prodigué quelques indications aux banques pour 2020. Ces dernières ne peuvent plus prêter à un taux d’endettement supérieur à 33 %, ni sur des durées supérieures à 25 ans, ayant pour conséquence directe d’exclure les foyers plus modestes de l’achat immobilier.
Le nombre de transactions en sera donc affecté. « Le boom des transactions que nous avons observé lors du déconfinement ne permettra pas de rattraper les deux mois et demi d’arrêt, allègue Maël Bernier de Meilleurtaux.com. Les prévisions qui tablent sur une baisse de 25% des transactions par rapport à 2020 (soit environ 800 000 ventes), sont crédibles. Mais n’oublions pas que 800 000 ventes dans l’ancien reste un excellent chiffre. Lors de la dernière crise financière, les transactions n’avaient pas dépassé 580 000. »
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