La France est prête à empêcher une seconde vague, le virus continue d’être maitrisé ». Olivier Véran se veut confiant dans la lutte contre le Covid-19 mais constate un « relâchement des gestes-barrières » des Français en ce début d’été.
« Il y a un relâchement de certains comportements »
Ne pas oublier les gestes-barrières. Dans une interview accordée à RMC/BFM TV, Olivier Véran, reconduit au poste de ministre de la santé a rappelé aux Français que l’heure n’était pas au relâchement.
Même s’il dit comprendre « le besoin de vacances des Français » pour oublier « ce qu’ils ont vécu ces derniers mois », le successeur d’Agnès Buzyn constate du laisser-aller : « Par nature je ne suis pas inquiet, mais je suis un observateur. J’observe qu’il y a un relâchement de certains comportements dans certaines situations, dans tous les milieux (…) On veut qu’au quotidien, il y ait de la distanciation sociale ».
Aujourd’hui encore, la crainte d’une seconde vague du Covid-19 reste dans toutes les têtes. Selon les derniers chiffres, près de 70 clusters ont été recensés sur l’ensemble du territoire dont 6 en Mayenne. Interrogé sur la situation sanitaire du département, Olivier Véran a assuré « qu’il n’y avait, pour l’heure, pas le moindre projet de reconfinement envisagé ». D’ailleurs, il estime que la France est « prête à empêcher une seconde vague, le virus continue d’être maitrisé ».
Pour traquer le virus, il annonce que « 300 000 bons vont être envoyés en Mayenne ». Les habitants sont invités à passer le test du Covid-19 dans n’importe quel laboratoire et même s’ils n’ont pas de symptômes.
Des invitations également envoyées à 1.3 million de franciliens. Une accélération des dépistages pour identifier des clusters dormants, des foyers invisibles qui sont composés par de malades asymptomatiques.
Les voyageurs qui viendront de pays à risques se verront aussi proposer des tests. Le ministre de la santé a explique que le dépistage ne sera pas imposé aux touristes : « On ne peut pas contraindre quelqu’un à avoir un test » .
Il faut que les citoyens deviennent leur propre médecin
De son côté, Jean-François Delfraissy, président du Conseil scientifique a lui aussi tenu à rappeler l’importance des gestes-barrières pour lutter contre le coronavirus : « l’idée est de protéger nos concitoyens et faire atterrir ce pays dans les moins mauvaises conditions possibles (…) Il faut que les citoyens deviennent leur propre médecin ».
Le professionel de santé a aussi évoqué la rentrée prochaine et assure que le Conseil scientifique va essayer « de la normaliser, sauf événement très particulier au cours du mois d’août, mais elle ne sera pas tout à fait normale sur un certain nombre de points » explique-t-il à LCI.
Rappelons que la pandémie a fait au moins 555 036 morts et plus de 12 millions de cas ont été recensés à travers le monde. Les Etats-Unis restent le pays le plus touché avec plus de 133 000 décès pour plus de 3 millions de cas. Vient ensuite le Brésil et le Royaume-Uni qui ferme la marche du podium.
Sur le site internet du Ministère de la santé, il est rappelé qu’il faut :
- Se laver les mains régulièrement
- Conserver plus d’un mètre de distance entre les personnes
Le masque même s’il n’est pas obligatoire dans l’espace public est aussi un élément barrière contre le Covid-19. Dès les premiers symptômes, consultez votre médecin traitant.